Threne a l'humanite

De ma fenêtre je ;contemple ce monde qui agonise
Qui se détruit et se noie dans sa propre bêtise
Il est bien trop tard pour parler, et que voulez-vous qu’on dise ?
Lorsque le dernier souffle de l’Homme nous parcourra telle une brise
Nous réaliserons : nous avons pris cette réalité pour acquise.

Je le cri haut et fort ; il n’y a plus rien à faire
L’Homme a grugé ce Monde, nous payerons cet adultère…
Vous vous souvenez ? Ce glacial hiver,cette douceur printanière
Ces cieux d’ivoire, ces précieux vents contraires
De tout ça, nous n’avons gardé que misère.

Il n’y a qu’une langue universelle : la douleur
Ce sentiment qui passe outre les couleurs
Ce sentiment qui surpasse même la peur
La même qui ressert nos cœur
Et qui nous permet d’apprécier le bonheur.



~Sly4Dream, 10/03/14